30 mai 2011

Le Sourire de Buddha

Le Sourire de Buddha

Elles avaient décidés de partir en vacances dans un pays exotique, seuls toutes les deux sans leur compagnons, sans leur enfants, elles voulaient retrouvaient leur intimités de leur enfances, leur petits secrets, revenir en arrières dans les moments d’innocences, dans les rires bêtes.

Elles partirent.

Le Pays les accueillie avec des couleurs, des odeurs et des chants différents de leur vies quotidiennes,  leur  portables abandonner au fond des valises,  leur jeans  remplacer par de la soie, leur Nike par des sandales en cuire souple. Sans maquillage les cheveux mouillés par la douche du matin elles quittaient l’auberge très tot le matin, les plages, les marchés  en plein air, les sanctuaires faisaient parties des leur itinéraires. 

Les jours passaient, elles se retrouvaient. Le retour était pointé à l’horizon. La visite au temple sur la colline commença par une longue ascension à travers un sentier fleuri avec des dizaines d’autres touristes. Un immense Buddha  en or les accueillit entouré de centaines de bougies et de fumé d’essences, une douce paix dans leurs âmes elles se dirigèrent vers les jardins environnants.

A un tournant, il était la, immobile dans la pose du lotus, habillé de blanc un moineau posé sur son épaule gauche et un sourire aux lèvres….
 
Deux couples cinq enfants autour d’une table, deux regards qui se croisent, un sourire aux lèvres, un instant d’immobilité…..

28 mai 2011

Déjà 70 ans

Déjà 70 ans

Déjà 70 ans,

 70 ans multipliés par quatre saisons toute vécues différemment

Des révolutions, de guerres et des paix

 Des larmes et des rires

Beaucoup de livres, assez de voyages

Plusieurs Amours, trop de déceptions

Naissances et morts

La neige sur les cheveux, des rivières sur la figure

La peau qui lâche,  la douleur au dos

Déjà 70 ans

Trop de silence trop de bavardage

Trop de temps perdue, trop de travailles

Déjà 70 ans

On voit la fin

On a bien vécu, pas assez accompli

Revivre certain instants effacer d’autres

Déjà 70 ans

Merci

Cette mini-jupe dans la vitrine

Ah si je pouvais

Déjà 70 ans


La Fatigue

La Fatigue

La musique du réveille-matin l’avait soustrait d’un profond sommeille, il émergeait doucement  d’un état comateux, brumeux, la lumière du matin agressait ses paupières scellée, ses yeux encore fixés au centre d’une image flou…
 
La Fatigue l’immobilisait, l’empêchait de bouger, de commencer sa journée comme chaque matin.

Sa femme se préparait à partir le bruit du percolateur lui déchirait les tympans … Et lui encore immobile, Fatigué, le corps rompu, la bouche sèche,  le cerveau vide….. 

Tu te lèves ? Quoi ? Le café est prêt…. A ce soir…

Ce vide….bénir  La Fatigue qui l’a permis de s’installer…Le vide….en ce moment jumeau siamois de sa Fatigue….se laisser engloutir, abandonner, oublier, se perdre dans le tourbillon de l’indéfini, rester la pour toujours…..se lover dans les bras de La Fatigue et oublier…..

27 mai 2011

SI

Si

Si Nous étions plus adultes à notre rencontre
Si  Nous étions nés a une époque plus avancer, plus libérales.
Si Nous avions moins de préjudices.
Si Nous avions la patience.
Si Nous savions écouter.
Si Nous savions respecter nos idées.
Si Nos defaults étaient des qualités.
Si  Nos silences étaient remplis de compréhension.
Si Nous respections nos rêves
Si La tendresse nous surprenait le matin.
Si L’amour nous berçait la nuit.
Si Je n’étais pas partie.
Si Tu avais su me retenir.
Notre Couple aurait fêté nos noces d’or.

25 mai 2011

Méchanceté




Méchanceté

Il enfilait son smoking pour allez au mariage de sa petite nièce, l’image dans le miroir lui plaisait, il était encore beau pour ses Soixante-Cinque ans, mince, ses cheveux gris et ses rides profondes sur son visage lui ajoutaient du  charme. Comme toujours pendant la réception il serait entourait de sa cour, le rictus d’un sourire apparue sur ses lèvres….. Ils verront ….. Comme toujours il sera charmer les uns et comme un serpent envenimé mordre les autres….. Son plan était déjà former ….il sourit a son reflet …..

Dans sa Ferrari dernier model, écoutant Brel sur son audio,  satisfait de son plan d’attaque il roulait vers la salle de réception, l’enveloppe avec le gros cheque pour sa nièce était dans sa poche….la petite niaise  avait trouvé enfin soulier a son pied…

On le reçu comme toujours avec joie, il charma avec des anecdotes et des sourires son entourage, félicita sa nièce, mangea, bu plusieurs verres de vin,  soudain il aperçu sa proie, le mari de sa cousine…..Le professeure en psychiatrie, aujourd’hui il l’écrasera ce parvenue avec sa chair a l’université, son épouse idéal, ses deux fils bien éduqués, sa belle maison, aujourd’hui il l’écarbouillera c’était son tour….

Se dirigeant vers sa proie, il serra des mains, donna des accolades, sourit et embrassant ses anciennes victimes, ont lui pardonner toujours, ont oublié ses morsures cela était plus facile que de le rejeter de la famille….

Il embrassa sa cousine, tendis sa belle main vers sa victime….. Et dans un jet venimeux et un sourire énigmatique lança son venin….L’autre le regarda droit dans les yeux, le venin ne l’avait pas atteint….Il attaqua encore une fois….L’autre sourit des ses belle dents….Il ne comprenait pas, les yeux remplis de larmes, les sourires crispés cela avait était  toujours sa récompense sa satisfaction…. Son venin  avait-il perdu sa force ?…

Il se dirigea vers la sortie, on aurait dis que son dos était courbé, comme la courbe du serpent ayant avale son propre venin…..      
  

23 mai 2011

Le Diamant

Le Diamant

C’était un bijou de famille, on racontait qu’un arrière -arrière-grand-père aux alentours des années 1825 l’avait offert à sa fiancée le jour de leurs fiançailles, dans un écrin  en velours rouge, depuis lors il était dans la famille passant de génération en génération offert toujours pour des fiançailles  et puis remit dans son écrin.

Aucune des fiancées ne l’avaient portées après les fiançailles, il était trop grand, incrusté dans une lourde monture en or personne ne l’aimait, sa place était dans  son écrin, dans un coffre dans une banque.

Durant la crise financière mondiale  la  famille ayant perdu presque tous ses revenues, sur un commun accord on décide de vendre  Le Diamant,  on s’adresse à un marchant de diamant,  on prend rendez-vous pour une première appréciation, Le  Diamant est retiré de la banque, toujours dans son écrin rouge  un peut défraîchit… 

Le Diamant est retiré de son écrin, l’expert avec une loupe spéciale commence son expertise, relève la tête et calmement annonce  c’est un faux….

Illusions, presque deux siècles d’illusions, illusions de fortune, de richesse   bien garder dans un coffre a la banque, illusion d’offrir un Diamant, illusion de posséder un diamant……. 

Ou sont nos illusions, a la banque, chez nos amis, dans notre famille….. Le réveil était-il difficile ? Accablant ? Ou simplement est-il une délivrance???…….

  

21 mai 2011

Un Monde Différent

Un Monde Différent

J’ai rêvé l’autre nuit un rêve étrange sur une étrange planète.

De forme ovale elle avait la forme dune bassine rempli d’eau, la terre était sa paroi,  et tout le reste était Océan. Une espèce humaine  avait évoluée pendant des millénaires sous l’eau, l’évolution par rapport a notre monde a été plus lente sur certains domaines, pourtant  le domaine technologique avait été  rapidement développé.

Dans mon rêve je me promenais dans les profondeurs de cette étrange planète, mon aspect  différent ne choquer pas les avatars, ils me saluaient cordialement avec leur nageoires, j’admirais les forêts et les jardins aux couleurs dans toutes les variations du vert et du bleu, ils vivaient dans des grottes ultra modernes, les dauphins leurs servaient de moyens de locomotions.  

Soudain je le vit, un super avatar beau comme un Dieu…. Nous échangeâmes un regard et tout  fut dis, il me prit par la main, il me montra sa grotte, sur une table un PC ultra moderne…ses nageoires m’entouraient, me caressaient, un mail pour expliquer ma fuite…le clavier avait des lettre différentes, je tapais les signes qui me parurent approprier.

 Send…

Le lendemain quand j’ouvris mon PC  je reçu un mail  avec d’étranges signes, l’adresse de l’expéditeur était :  noreply@ocean.com........

    
  

20 mai 2011

Ma Voisine


Ma Voisine

Elle habite l’immeuble contigu au mien. Je l’aperçois par la fenêtre de ma cuisine pendant que  je cuisine.

C’est une belle femme dans la cinquantaine, je crois qu’elle vit seule, ses plantes sur les rebords des fenêtres sont toujours bien soignées, de légers rideau  masquent sont intérieure, les jours de soleil elle ouvre les fenêtres, son appartement a l’air simple et confortable…nos regards ne se sont jamais croisés… elle ne regarde pas dans ma direction….vers ma cuisine….pourtant j’aimerais la connaitre….. Quelque chose en elle m’attire….

Jeudi dernier je l’ai rencontré chez le marchand de légumes, elle été habillée d’un pantalon noire et d’une chemise beige, ses longs cheveux couleur cendre  noués simplement, sans maquillage, elle avait l’air formidable….j’ai cherché son regards…. Elle ne m’a pas regardé, moi avec mon vieux jeans et mon T délavé, moi toujours dans ma cuisine à cuisiner  pour ma famille, avec mes plantes desséchées sur les rebords de me fenêtres….Je ne suis pas surement de sa classe….. J’aimerais tellement lui parler….

Le diner autour de la table joliment arrangée, mes trois enfants, mon mari qui adore ma cuisine,  l’odeur du gâteau pour le dessert qui embaume mon appartement, moi toujours avec mon jeans et mon T, les rires autour de la table….. Je regarde par la fenêtre…. Elle fume une cigarette en face de la TV….Seule….

J’aimerais lui parler……  

19 mai 2011

L'Homme a la Moustache

L'Homme a la Moustache

Un des derniers jours de l’hiver, le printemps timidement est sur le point apparaître, de toutes petites feuilles sur les arbres, quelques minuscules bourgeons… bientôt il sera là le printemps…
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Une petite ville estivale au bord de la Méditerranée,  sur la place principale un seul café est ouvert, quelques tables à l’extérieure un seul client L’homme a la Moustache, un léger soleil le réchauffe, une brise froide venant de la mer le fait frissonner, il est habillé chaudement d’un manteau  marron, un pantalon de la même couleur, de gros souliers de montagnard à ses pieds. 

L’homme a la Moustache est là depuis quelques temps, il a bu du thé, il se lève, paye son addition et se dirige vers la plage, il traverse un parc en éveil pour ce premier jour de printemps,   quelques ouvriers venues des pays lointains  sont occupés à peindre les bancs  du  parc, parmi eux  un   jeune garçon a la peau noire ébène aux yeux de feux lui sourit, L’homme a la Moustache lui sourit en réponse et le salut de sa main gauche,  L’homme a la Moustache se dirige vers la plage, le garçon le suit.

Là où la mer lèche le sable des algues aux couleurs sombres gisent, une odeur  de mer au goût salé emplit l’air, L’homme a la Moustache regarde l’horizon s’imprégnant de tout ce qui l’entoure,  une main à la peau sombre se pose sur la sienne, une larme se perds dans sa moustache…. Il n’est pas seul, le printemps l’a ramené…..   


15 mai 2011

Madame. F…



Madame. F…

Madame .F… se prépare devant son miroir, elle se prépare pour la réception chez l’ambassadeur, Madame. F… est l’épouse depuis vingt-six ans du ministre monsieur. F….. Elle se regarde au miroir, des larmes de fureur roulent sur ses joues, elle ne se reconnaît pas, malgré toutes les opérations esthétiques elle a l’air d’une ruine. Elle tape nerveusement le numéro de téléphone de sa maquilleuse sur son I Phone et lui ordonne de venir immédiatement….

Crème nourrissante, fond de teint épais, fard de paupières brillant, faux cils, blush, traits sur les sourcils, rouge à lèvres, etc. monsieur le ministre s’impatiente….bientôt elle sera prête….elle se regarde, elle soupire, cette jeune maquilleuse fait des miracles, une perle, elle recevra un gros pourboire… Vite la robe noire aux paillettes d’argent, les souliers à hauts talons et le sac …. Voilà….Le chauffeur attend, monsieur le ministre est d’humeur massacrante, des problèmes de diplomatie avec un pays voisin….

Monsieur l’ambassadeur les reçoit courtoisement, la réception bat son plein, on se salue, on s’embrasse, un verre, un tout petit sandwiche proposé par une mignonne soubrette, trop de monde, les hommes par groupe fument, boivent et discutent, les femmes se font la bise se complimentent sur leur bonne mine, se regroupent et se dégroupent, se jugent, se déchirent….

Madame F…. a un léger vertige, sa vision se brouille, elle s’appuie sur une colonne, tout ce monde autour d’elle, elle les voit différemment, elle voit l’intérieure, oh quel horreur….. Tout ce vide, ce trou noir bouillonnant de luttes, d’avidités, de haines, Madame F…. a la nausée….ses yeux sont des rayons qui percent les corps et tout ce qu’elle voit n’est pas du tout joli….elle tombe….

Aux funérailles de Madame F…. ses amies ont retenu leurs larmes…..les larmes détruisent le talent des maquilleuses …..






14 mai 2011

La Pluie


La Pluie

Une journée torride d’été, trente huit degrés à l’ombre,  pas un souffle, la nature ne bouge pas, les oiseaux se cachent à l’ombre des arbres, les abeilles les fourmis sont en chômage, les profondeurs des rochers abritent  les reptiles, une somnolence inquiétante  se propage….

Un grain de fleure enfouit sous la terre attends patiemment, son instinct lui ordonne de résister, de croire, d’avoir confiance…… un tout petit nuage apparait très loin, un léger souffle de vent le dirige, il grossit, il noircit, son ambre recouvre l’étendue, un éclaire, un tonnerre, il éclate dans un déluge, un arc en ciel accompagne sa fin….

Un oiseau chante, Une abeille bourdonne prés de l’arbre, Une fourmis traine une brindille, Un lézard quitte sont abris, Une fleure jaune apparait  entre deux rochers……

Avons-nous reconnue le grain de fleure en nous ?

6 mai 2011

Le Symbole


Le Symbole

Je roulais vers la plage pour admirer le coucher du soleil. C’était le printemps, un vent chaud soufflé venant du désert, un vent transportant avec lui des millions de minuscules grains de sable. La lumière du coucher du soleil se cachait sous ce voile d’or, Le soleil ressemblait à la lune, à une pleine lune.  

Je roulais et j’avais la sensation de glisser sur les ailes d’une libellule vers une autre planète. 

La plage était presque déserte, je m’assis, le vent chaud me caressait, la lumière étrange apaisait mes angoisses, le calme envahissait la plage, le soleil descendait doucement vers l’horizon jouant a cache-cache avec quelques nuages. A un certain moment  un halo entoura le soleil comme un symbole, deux cercles l’un dans l’autre.

Le soleil se rapprochait de l’horizon, calmement, deux cercles, le halo protégeant la masse.

Le soleil qui en ce moment était pareille à la Lune plongeait dans la mer. Une ancienne légende me vint a l’esprit, faire une veux quand le soleil disparait….
Je fis le veux traçant avec mon index sur le sable deux cercles l’un dans l’autre…  symbole….

Le soleil apparait sur autre continent, l’obscurité se dilue, la pleine lune disparait, l’enfant se réveille, a travers ses rideaux le soleil dessine deux cercles sur le mur……